Le chemin du Carême est un chemin d’espérance puisqu’il nous prépare à l’avènement pascal. Sur ce chemin, nous sommes invités à nous laisser surprendre par la Parole de Dieu. Le pèlerin en nous désire ardemment rencontrer le Seigneur. Le Carême devient ainsi un temps de renouvellement de notre confiance en ses promesses.
L’espérance est un don de Dieu, elle trouve sa source directement en Lui. L’espérance est une attente et une tension vers le bien. L’espérance permet de jeter sur chaque chose, évènement ou personne, un regard renouvelé. Elle est l’élan intérieur, nourri de foi et d’amour, qui nous pousse à aller plus loin dans la vie et nous murmure que Dieu tient toujours ses promesses, et que, avec Lui, rien n’est jamais perdu.
Cultiver, au sens propre, signifie travailler la terre en vue de la production agricole. Ce verbe peut aussi être synonyme de semer. Croire que la vie jaillira à partir de la petite graine mise en terre, qu’elle germera et deviendra une plante, puis donnera une fleur ou un fruit. C’est ce que nous expérimentons avec la nature physique de notre monde. Du côté spirituel, le Carême, par la Parole de l’Évangile, creuse en nous le désir de recevoir en profondeur le message évangélique, nous invite à croire sans comprendre, à espérer sans douter de la victoire de la vie et de l’amour de Dieu sur la mort. De notre part, Dieu attend seulement un acte de foi, d’espérance et de conversion. L’espérance dans sa Parole est notre lumière dans notre nuit.
Comme l’eau est vitale pour la graine, la prière est vitale pour notre relation avec Dieu. Chaque mot ou chaque silence auprès de Lui sont une expression vivante de notre espérance en son amour inépuisable. En ce temps de Carême, prions pour les uns et les autres avec humilité. Ainsi, nos cœurs s’ouvriront plus facilement à sa tendresse.
Bon Carême à nous tous!
Carole Marquis pour le comité central de liturgie